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Au
sud de Manuel Antonio, la route traverse des champs de palmiers et de
papayes. Les plages, telle que la plage de Baru, sont toujours aussi désertiques.
Après Dominical, jusqu'à Cortes, la route est en bon état
et la progression plus rapide. Entre Quepos et Cortes, les panoramas sont
superbes dans cette région d'agriculture.
La péninsule d'Osa très sauvage, s'avance en forme de presqu'île
dans l'Océan Pacifique. Une partie appartient au parc national
de Corcovado. Dans la péninsule d'Osa, il me faut rebrousser chemin
car la route indiquée sur un guide n'existe pas. La Panaméricaine
en direction du Panama est relativement dangereuse. Les chauffeurs conduisent
avec des comportements parfois imprévisibles.
Golfito est entouré de montagnes et de collines. Le soleil traverse
les nuages et apporte une chaleur humide. Golfito est un port actif qui
change de l'ambiance des plages. Cette petite ville dispose d'une infrastructure
hôtelière et je retiens particulièrement l'hôtel
Cran Ceibo tenu par un américain et une aimable Costaricaine.
Ici encore, la jungle cotoie l'océan. Beaucoup de Ticos viennent
acheter leur électroménager dans cette ville car la taxe
est en "port france" ou "duty free".
Aux abords de Golfito, la réserve Sylvestre (1300 hectares) est
très riche en flore, avec de nombreuses variétés
de palmiers, de fleurs (oiseaux du paradis) et des fougères arborescentes.
En chemin, un Tico me fait goûter des fruits rouges épineux
à la pulpe blanche nommés "mamanchiros". Les ponts
sur les rios sont construits avec des planches de bois et des rails de
chemin de fer qui longeaient autrefois la Panaméricaine.
Le 15 août, c'est jour férié pour la fête des
mères.
Entre Golfito et Zancudo, il est nécessaire d'emprunter un bac
pour la traversée d'un rio. Le long de la route, des cabanes ou
des boutiques, permettent à des commerçants de vendre des
paniers, des plateaux en bois travaillés dans le cèdre doux
et des fruits rouges (pejevaje). Zancudo est une immense plage de sable
noir désertique qui s'étend sur 7 kilomètres. La
mer, suite aux grandes marées, a charrié des troncs d'arbres
de palmiers et des noix de coco. Le village étendu de Zancudo se
développe avec des "cabinas", des gargottes et des petits
supermarchés. Les nombreuses résidences secondaires sont
noyées dans la végétation tropicale. Zancudo reste
donc authentique et très agréable. Il pleut, mais l'Océan
Pacifique avec ses énormes rouleaux, est chaud.
A la proximité de la frontière du Panama, la " Fuerza
Publica" contrôle les véhicules : Nom du véhicule,
pas facile ! Nom du conducteur, encore moins facile ! Numéro de
passeport, "adios".
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