La route entre Puntarenas et Quepos est en excellent état. Avant Quepos, la route longe d'immenses palmeraies. Ces palmiers africains produisent l'huile de palme.
Quepos est une petite ville dotée d'un port de pêche avec des rues tirées au cordeau. C'est une ville marchande qui commence à vivre du tourisme.
A sept kilomètres, Manuel Antonio est un petit village balnéaire bien agréable. De nombreux hôtels bien intégrés se sont installés le long de cette route. Sur la plage d'Espadilla, quelques belles vagues me permettent de surfer sur l'océan.
Je découvre dans le parc de Manuel Antonio de nombreux arbres en voie de disparition. Ce parc est une vrai jungle tropicale avec des iguanes, des singes hurleurs, des paresseux, des lézards, des crabes rouges... Les animaux se fondent dans cette forêt, et il est parfois difficile de les apercevoir. Un sentier d'environ quatre kilomètres conduit à un mirador qui domine la baie de Puerto Escondido.
Cependant, il ne reste plus rien de cette tribu de Quepoas venue autrefois s'installer ici. Tout est uniformisé.