Hienghène

Du col d'Amos, la vue sur la mer de corail est panoramique. L'île de Balabio est au large. Passé le village de Ouegoa, la route poussièreuse commence sa descente. Avec le soleil, l'intensité des couleurs offre des perspectives grandioses.

Le réseau routier jusqu'à Hienghène est en phase de complète restauration.

L'église de Sainte Marie de Balade.

Sur les routes, il est très courant que les rencontres avec les habitants soient accompagnées d'un geste de la main, en signe de bonjour.

Le village de Pwe Cen sur la côte Est interrompt cette route sableuse bordée d'une forêt tropicale.

Sur la côte Est, l'identité et la conscience kanaks sont très prononcées.

De Pouébo à Hienghène, la route est belle avec des villages parsemés de cases Kanaks qui font face à la mer. Des échoppes sont installées le long de la route. De jeunes Kanaks commercialisent des pierres de savon sculptées.

Sur la plage de Colnett, les cocotiers essaient de flirter avec la mer.

La cascade de Pwe Weina ou Colnett et la cascade de Tao. Ces cascades chutent des monts haut 1500 mètres d'altitude.

Le bac de la Ouaïème est situé dans un environnement exceptionnel. Entre la fin du mont Panié et les roches abruptes de la Ouaïème, un cable relie les deux côtes de la rive avec une plateforme qui supporte deux voitures ou un camion. C'est le dernier bac en fonctionnement sur l'île.

La "poule" de Hienghène sont des roches basaltiques déchiquetées par l'érosion.

Le camping "Billet de 500" est tenu par la tribu Lindéralique.

L'endroit est désert et divin et face à la mer. La mer est peu profonde sur 10 mètres et au delà une fosse profonde abrite une multitude de poissons multicolores. Les sites de plongée de la côte Est sont exceptionnels.

Le centre culturel est face au port. Le territoire de Hiengène appartient à l'aire coutumière Hoot Ma Waap qui compte 2200 habitants dont la majorité réside dans les tribus. La population vit de pêche, de chasse et de production agricole.

La chefferie Bwarhat et la chefferie Goa sont les deux grandes chefferies historiques de Hienghène. La petite ville de Hiengène veille à préserver les cultures et les modes de vies des Kanaks. Elle insuffle également sur le caillou l'éco-tourisme proche des hommes et de la nature. Cette culture où les Kanaks rendent hommage à la terre nourricière et à l'eau. La sculpture est l'expression artistique Kanak. Les flèches faitières des cases représentent le lien entre le monde des morts et celui des vivants.

La tribu de Tendo nous accueille temporairement lors de notre passage. Sylvia nous accueille et cuisine pendant deux heures le Bougna dans des feuilles de bananiers. Dans la tribu, le bougna est avant tout un repas d'évènement. Quelques huttes traditionnelles sont élévées au bord de la rivière. Des dessins colorés et naïfs sont peints sur les murs de l'école. Comme l'église c'est une construction réalisée en béton. Dans la tribu, une grande partie des hommes travaillent à Nouméa ou sur d'autres sites de l'île. Quelques jeunes désoeuvrés passent leur temps à fumer et à boire. Ce soir, nous dînons avec pépé David qui ne cesse de rire. Il déclare que sa tribu fut l'une des premières à être volontaire pour l'accueil des voyageurs. Il aimerait que le chemin de terre en mauvais état qui conduit jusqu'à son village sur 24 kilomètres, soit arrangé. Ce chemin gravit à travers des paysages de forêt tropicale luxuriante. Les hibiscus, poincétias, bananiers, pamplemoussiers et autres arbres bordent la piste de terre. Pépé, c'est aussi un dessinateur, peintre comme nous et nous partageons nos expériences.